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Chantier des collections du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

Françoise Bekus, Ingénieur d’Etudes, Administrateur de la base Micromusée du Mucem (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) présente le chantier des collections :

Le Projet
Le projet de déménagement des collections du Musée National des Arts et Traditions Populaires à Marseille, pour créer le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, implique la mise en œuvre, en amont, d'un chantier des collections, précédé d'un récolement.

La mise en oeuvre
Le transfert à venir des objets et des fonds documentaires offre l'opportunité, pour le personnel scientifique, d'un travail de réflexion et de réorganisation pour la totalité des fonds de l'Institution, avant leurs départs.

La base actuelle est constituée de l'inventaire partiel des collections 3D du Musée National des Arts et Traditions Populaires (180000 fiches d'inventaire sur un total de 350000) et de celui de la collection Europe du Musée de l'Homme, déposée en 2005 (30000 objets ).

A partir de la base existante, des profils spécifiques ont été établis pour chaque poste de la chaîne de travail :

- le récolement et le constat d'état
- la traçabilité par code barrage
- la prise des mesures et du poids de l'objet
- le dépoussiérage et la petite restauration
- la prise de vue
- la mise en caisse
- le rangement en attente du départ

Cinq personnes sont affectées au récolement et six au chantier.
Les rubriques de l'inventaire, le module traçabilité, et le module "mouvement" du logiciel permettent, à chaque étape, d'améliorer la qualité des informations et de suivre la progression de l'objet dans la chaîne du chantier. C'est aussi l'occasion de documenter les objets en attachant des dossiers de documentation et de restauration aux fiches.





Quels sont les projets que vous avez et la façon dont la mise en ligne des collections s'inscrit dans ces projets ?
« Le musée travaille activement sur son déménagement et son implantation dans de nouveaux sites tant pour les expositions que pour la création d'un nouveau centre de conservation. Dans cette période de transfert où les collections seront peu visibles, il paraissait important d'en laisser l'accès aux chercheurs par une mise en ligne la plus complète sur le site web du musée. »

Comment s'est déroulé le projet de mise en ligne des collections : délai de réalisation, contraintes, support externe requis.
Quelles ressources humaines avez-vous consacré à ce projet ?
« Après avoir modernisé notre site web et l'avoir implanté sur un site « hébergeur » extérieur, nous avons souhaité mettre en ligne à partir de ce site notre base Micromusée, riche de près de 75.000 notices dont 10.000 photographies d'oeuvres. L'utilisation de l'OPAC Web de Mobydoc a permis de réaliser des protocoles d'interrogations permettant le choix des informations fournies pour chaque notice au public et la mise en place d'une recherche simple ou croisée dans le texte même des notices. En interne, le travail a été réalisé par une documentaliste du service des collections sous l'égide du coordinateur des actions scientifiques qui a « cadré » les grilles d'interrogations. »

Comment appréciez-vous la participation de MOBYDOC à ce projet (produits, services, prise en charge)?
« Le musée ne dispose pas en interne de savoir faire informatique. La formation en ligne et les prestations de services complémentaires de Mobydoc ont permis de réaliser ce projet en quelques mois, tout en conservant la maîtrise du développement et en disposant d'une aide nécessaire et efficace. »

Le mot de la fin ?
« Au delà des expositions, Internet doit permettre de montrer à nos différents publics le maximum de nos collections, avec un type d'interrogation lui permettant de répondre simplement à ses intérêts. L'OPAC Web de Mobydoc répond à cette problématique en valorisant bien les richesses documentaires contenues dans la base Micromusée. »

Conclusion
Depuis 1990, Micromusée sert à gérer l'inventaire de notre Institution, et c'est au cours de la mise en œuvre de la chaîne du chantier, poste par poste, que nous avons développé et affiné les procédures et résolu les difficultés. La richesse des possibilités du logiciel permet d'assurer le suivi du récolement et du chantier dans son intégralité

La mise en oeuvre
Le transfert à venir des objets et des fonds documentaires offre l'opportunité, pour le personnel scientifique, d'un travail de réflexion et de réorganisation pour la totalité des fonds de l'Institution, avant leurs départs.

La base actuelle est constituée de l'inventaire partiel des collections 3D du Musée National des Arts et Traditions Populaires (180000 fiches d'inventaire sur un total de 350000) et de celui de la collection Europe du Musée de l'Homme, déposée en 2005 (30000 objets ).

A partir de la base existante, des profils spécifiques ont été établis pour chaque poste de la chaîne de travail :

- le récolement et le constat d'état
- la traçabilité par code barrage
- la prise des mesures et du poids de l'objet
- le dépoussiérage et la petite restauration
- la prise de vue
- la mise en caisse
- le rangement en attente du départ

Cinq personnes sont affectées au récolement et six au chantier.
Les rubriques de l'inventaire, le module traçabilité, et le module "mouvement" du logiciel permettent, à chaque étape, d'améliorer la qualité des informations et de suivre la progression de l'objet dans la chaîne du chantier. C'est aussi l'occasion de documenter les objets en attachant des dossiers de documentation et de restauration aux fiches.

Conclusion
Depuis 1990, Micromusée sert à gérer l'inventaire de notre Institution, et c'est au cours de la mise en œuvre de la chaîne du chantier, poste par poste, que nous avons développé et affiné les procédures et résolu les difficultés. La richesse des possibilités du logiciel permet d'assurer le suivi du récolement et du chantier dans son intégralité